18 août 2025 6 min de lecture
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Tu veux créer ta conciergerie, mais tu bloques déjà sur une question qui te donne mal à la tête : quel statut juridique choisir pour lancer ton activité professionnelle ? Auto-entrepreneur, entreprise individuelle, EURL, SASU… les sigles se bousculent, et toi, tu veux juste savoir ce qui est le plus simple, le plus malin (et surtout, ce qui ne te mettra pas dans la galère plus tard).
Le choix du statut juridique n’est pas qu’un détail administratif : il va impacter ta fiscalité, ta protection sociale, tes plafonds de chiffre d'affaires, ou encore ta capacité à faire évoluer ton activité de conciergerie dans le temps. Bref, mieux vaut ne pas le faire au pif.
Dans cet article, je t’explique les bases sans jargon, avec des conseils concrets et adaptés à la conciergerie en location saisonnière. Que tu sois en mode solo ou prêt·e à monter une vraie boîte, tu sauras enfin quel statut choisir pour ta conciergerie (et pourquoi). Allez, on est là pour t’éclairer 🐼
Avant de foncer tête baissée dans les papiers ou de cocher “auto-entrepreneur” un peu par défaut (comme 80 % des créateurs d’entreprise), prends un instant. Parce que la conciergerie, c’est une activité un peu à part qui mélange plusieurs types de services. Et ça, ça change tout au moment de choisir ta situation juridique.
Une conciergerie en location courte durée, ce n’est pas juste “du ménage” ou “de la remise de clés”. Tu proposes le plus souvent des prestations de services (accueil, nettoyage, gestion des réservations, maintenance…) à tes clients, mais tu peux aussi être perçu comme un intermédiaire dans la gestion locative, selon ce que tu fais (ou comment tu le vends).
Et la loi ne classe pas tout ça dans une seule case. Ce serait trop facile 😅
Certains statuts ne couvrent pas bien l’ensemble de ton activité. D'autres peuvent poser problème avec la réglementation (notamment si tu touches des commissions ou encaisses des loyers pour tes clients). D’où l’intérêt de bien réfléchir en amont pour éviter les mauvaises surprises.
Ton statut juridique va aussi influencer :
En résumé : ce choix ne se résume pas à “ce qui coûte le moins cher maintenant”, mais à ce qui est cohérent avec ton projet de conciergerie à moyen et long terme.
Tu veux créer ta conciergerie, mais entre la micro-entreprise, l’entreprise individuelle, la société… tu ne sais pas quelle case cocher ? Pas de panique : on passe en revue les trois formes juridiques les plus adaptées à l’activité de conciergerie en location saisonnière, avec leurs avantages, leurs limites et à quel type de projet ils correspondent.
C’est le choix le plus courant pour démarrer une entreprise. Et pour cause : c’est simple, rapide, et pas trop engageant.
✅ Ce que tu gagnes :
⚠️ Ce que tu dois accepter :
🎯 Pour qui ?
Tu débutes, tu bosses en solo, tu veux tester le modèle sans te compliquer la vie. Parfait pour se lancer sur un secteur d'activité sans trop de risques, mais attention aux limites si tu veux développer ton activité. Notamment si tu veux passer à une vraie société par la suite, ç!a peut te coûter très cher. Autant bien réfléchir dès le début 🙂
L’entreprise individuelle est un statut plus souple que la société, qui te permet de rester en nom propre tout en accédant à un régime réel (avec charges déductibles).
✅ Ce que tu gagnes :
⚠️ Ce que tu dois accepter :
🎯 Pour qui ?
Tu es toujours entrepreneur(se) individuel(le), mais tu sais que tu veux développer ton entreprise sur le marché de la location courte durée. Tu commences à avoir des frais, tu veux être plus rentable ou tu veux pouvoir évoluer sans tout changer.
Créer une société (EURL ou SASU si tu es seul·e ; SAS/SARL si vous êtes plusieurs) est la solution la plus “pro” et structurée. C’est aussi la plus engageante.
✅ Ce que tu gagnes :
⚠️ Ce que tu dois accepter :
🎯 Pour qui ?
Tu veux structurer un vrai business, employer du monde ou bosser à plusieurs dans ton entreprise. Après l'étude de ton marché et de tes envies professionnelles, tu vises la croissance, la rentabilité long terme. Tu veux que tout soit carré dès le départ.
👉 Si tu veux y voir encore plus clair et poser les bases solides de ton projet, tu peux aussi prendre rendez-vous avec un membre de notre équipe. On t’aide à faire le point, gratuitement, avant de lancer ton entreprise sur le secteur de la conciergerie et de la gestion immobilière.
Tu l’as vu, il n’y a pas une forme juridique “idéal” pour tout le monde. Le bon statut, c’est celui qui colle à ton projet, à ta façon de bosser, à ton ambition et à tes moyens du moment. Voici deux cas de figure très fréquents chez les créateurs d'entreprise de conciergerie, avec notre recommandation pour chacun 🐼
Tu veux lancer ton entreprise sans trop de risques, tester l’activité, gérer quelques logements et voir si ça prend ? Tu bosses seul·e, avec peu de frais et tu préfères avancer vite sans t’embourber dans l’administratif ?
👉 Le régime micro-entrepreneur est fait pour toi.
Ça peut être une première étape. Tu bénéficies d’un cadre simple pour débuter : pas de TVA, pas de comptabilité lourde, peu de frais. C’est le statut parfait pour “mettre un pied dans la piscine”, et voir si la conciergerie et l'entrepreneuriat, c’est vraiment pour toi. Mais garde en tête : dès que tu dépasses les 77 700 € de CA, le seuil de TVA (fixé à 37 500€ encore pour 2025, mais des discussions sont en cours pour l’abaisser à 25 000€) que tu veux embaucher et déléguer, ça risque de coincer. Il faudra alors envisager un passage vers une forme juridique plus adaptée, incluant des formalités plus lourdes à ce moment-là.
Tu as déjà un peu de visibilité sur ton activité. Tu vas avoir des frais conséquents (logiciels, prestataires, déplacements…), tu veux pouvoir les déduire, et/ou tu vas vite dépasser le plafond de la micro ?
👉 L’entreprise individuelle est un bon compromis entre souplesse et structure.
Tu restes en nom propre, mais tu passes au régime réel, où tu peux déduire tes charges. Tu gagnes en crédibilité, tu peux opter pour la TVA, et tu prépares la suite sans basculer tout de suite en société. C’est un bon tremplin pour un projet qui commence à s’installer.
Tu as une vraie vision d’entreprise et un business plan complet. Tu veux professionnaliser ton offre, travailler avec d’autres personnes, peut-être même recruter ou former une équipe. Tu sais que tu vas générer du chiffre d'affaires, tu vas avoir des frais, tu veux pouvoir investir et faire évoluer ta conciergerie type airbnb.
👉 La société (EURL/SASU ou SAS/SARL) est clairement plus adaptée.
Tu gagnes en crédibilité, tu protèges ton patrimoine, tu peux récupérer la TVA, embaucher, t’associer, et construire un business pérenne. C’est un peu plus de boulot au départ, mais c’est le bon choix pour poser les fondations solides de ta conciergerie.
Petit rappel sur les formes juridiques en société :
Tu touches l’allocation de retour à l’emploi (ARE) et tu te demandes si tu peux quand même lancer ta conciergerie ? Bonne nouvelle : oui, c’est possible ! Selon le statut juridique que tu choisis, tu peux cumuler ton ARE et les revenus de ton activité. C’est un vrai levier pour te lancer sereinement, en limitant les risques les premiers mois.
Choisir un statut, c’est un peu comme choisir un logement : ce qui compte, c’est qu’il soit adapté à ta réalité aujourd’hui, tout en pouvant évoluer demain. Alors, voici quelques conseils pour partir du bon pied :
👉 D’ailleurs, si tu veux être accompagné·e de A à Z pour créer ta conciergerie dans les règles, sans perdre de temps (ni te planter), on a pensé une formation qualifiante dédiée à des personnes dans ta situation. La formation "Créer sa conciergerie" est 100 % en ligne et accessible même si tu pars de zéro.