6 octobre 2025 6 min de lecture
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Accueillir un alternant, c’est une belle opportunité pour ta conciergerie ou ton activité de location saisonnière. Tu offres une première expérience à un étudiant, tout en profitant d’un regard neuf et motivé sur ton organisation. Mais attention : beaucoup d’entreprises tombent dans les mêmes pièges… et l’aventure peut vite tourner au casse-tête. Aujourd’hui, je vais t’aider à éviter ces erreurs avec ton alternant. On va passer en revue 7 mauvaises pratiques fréquentes et surtout, je vais te donner des solutions simples pour que ton alternant devienne un vrai atout pour ton équipe. Allez, c'est parti !
Recruter un alternant, ce n’est pas juste signer un contrat et espérer que tout roule. C’est un vrai engagement : tu deviens à la fois employeur et formateur. Et comme pour tout recrutement, les bases doivent être solides. La première erreur à éviter ? Ne pas définir clairement ce que tu attends de ton alternant.
Imagine : ton alternant arrive enthousiaste… mais dès les premiers jours, il ne sait pas vraiment quoi faire. Un coup il aide aux check-ins, un coup il fait un peu de ménage, puis on lui demande de répondre à des voyageurs sans formation. Résultat : il se sent perdu, inutile, et sa motivation chute. Et toi, tu perds du temps à réexpliquer, corriger ou compenser son manque de repères.
La clé, c’est la préparation. Avant même l’entretien, prends le temps d'écrire noir sur blanc ce que tu attends. Liste les tâches essentielles liées à ton activité de conciergerie : gestion des arrivées et départs, suivi du planning, communication avec les voyageurs, création d’annonces, suivi du ménage… Classe-les par ordre de priorité et précise le niveau d’autonomie attendu. Cette fiche de poste doit rester réaliste : ton alternant est là pour apprendre, pas pour gérer ton business à ta place. Mieux tu cadreras ses missions dès le départ, plus il pourra progresser et s’investir avec confiance.
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L’arrivée d’un alternant est un moment important. C’est souvent sa première expérience professionnelle, et il a besoin de repères pour se sentir à sa place. Pourtant, beaucoup d’entreprises pensent que “ça ira tout seul” et se contentent de lui montrer son bureau. Mauvaise idée : sans vrai accueil, tu prends le risque de casser sa motivation dès le départ.
Ton alternant se souviendra toujours de sa première semaine. S’il arrive et qu’il n’y a ni poste prêt, ni planning, ni présentation de l’équipe, il aura l’impression d’être “de trop”. Ce manque d’accueil crée de la distance et freine son engagement. Or, l’onboarding est une étape primordiale : il pose les bases de la relation, donne confiance et montre que tu prends son rôle au sérieux. En clair, un bon démarrage, c’est 50 % de la réussite de son alternance.
En conciergerie, un bon accueil peut être très concret. Mon conseil ? Prévois une petite visite des appartements que tu gères, montre-lui les outils que tu utilises (planning de ménage, logiciel de réservation, messagerie clients). Présente ton alternant aux partenaires stratégiques : la femme de ménage, le prestataire linge, le propriétaire si possible. Enfin, donne-lui un “kit de départ” : planning de la semaine, liste des tâches prioritaires, coordonnées des personnes à contacter. Si tu n'es pas son tuteur, pense à bien vérifier que la personne désignée a tout ce qu'il faut pour bien intégrer l'alternant. Ce sont de petits gestes, mais ils montrent que tu l’attendais et que son rôle compte vraiment.
Accueillir un alternant, ce n’est pas recruter une main-d’œuvre bon marché pour combler les trous dans ton planning. Son rôle n’est pas de remplacer un employé expérimenté ni de faire toutes les tâches que personne ne veut assumer. Un alternant est avant tout un apprenant : il vient pour progresser et acquérir des compétences, pas pour être “rentabilisé” à tout prix.
En voyant ton alternant comme un salarié low cost, tu risques de créer de la frustration des deux côtés. Lui, il se sent exploité, peu valorisé et démotivé. Toi, tu constates vite qu’il n’a pas l’autonomie ni la rapidité d’un employé confirmé, et tu te déçois. Résultat : un contrat qui tourne court, et un bouche-à-oreille négatif autour de ta conciergerie.
La bonne approche, c’est de penser en étapes. Commence par lui confier des tâches simples et cadrées (préparer un check-in, mettre à jour une annonce Airbnb, répondre à un message client type). Puis, augmente progressivement la difficulté en l’accompagnant : gestion d’un planning complet, relation avec un propriétaire, suivi des prestataires. Cette montée en compétences, c’est ce qui fera de ton alternant un vrai atout… et peut-être ton futur collaborateur.
Un alternant n’avance pas en pilote automatique. Même s’il est motivé et volontaire, il a besoin de repères et de retours pour progresser. Beaucoup d’entreprises font l’erreur de penser qu’après quelques consignes au départ, un alternant est aussi autonome qu'un salarié. Mais sans suivi, l’alternant prend de mauvaises habitudes, se sent abandonné et perd confiance.
Si ton alternant ne reçoit pas de feedback, il ne sait pas s’il fait bien ou non. Il peut continuer à reproduire les mêmes erreurs, ou au contraire rester bloqué par peur de mal faire. En conciergerie, cela peut vite avoir un impact : un client mal accueilli, un planning mal géré ou un ménage oublié. Sans correction rapide, ces petits couacs coûtent cher à ton image.
Bonne nouvelle : mettre en place un suivi ne demande pas des heures. Un échange hebdo de 15 minutes suffit pour faire le bilan : ce qui a bien fonctionné, ce qui est à améliorer, et les priorités de la semaine. Tu peux aussi utiliser une check-list pour ses tâches récurrentes (check-in, état des lieux, suivi du linge), ou partager un agenda commun pour anticiper les pics d’activité. Ces outils simples sécurisent son apprentissage et te font gagner du temps à long terme.
Ton alternant n’est pas seulement là pour “donner un coup de main” dans ta conciergerie. Il suit aussi une formation à côté, avec des cours théoriques qui doivent trouver un écho concret dans son alternance. Si tu ne prends pas en compte cette dimension, il risque de voir un fossé entre l’école et l’entreprise, et de perdre en motivation.
Un bon réflexe, c’est de faire le lien entre ses cours et ce que tu lui confies. Par exemple, s’il a des modules de communication, tu peux lui demander de rédiger un post pour valoriser tes logements ou de travailler sur l’optimisation d’une annonce Airbnb. Si son programme inclut la gestion de projet, il peut organiser une check-list pour les ménages ou planifier un calendrier des opérations de maintenance. Ce lien rend ses actions plus formatrices et plus utiles pour toi.
Évite les tâches “vides de sens” données juste pour l’occuper. Chaque projet confié doit avoir une utilité réelle et être expliquée clairement. Par exemple : “Tu gères ce check-in, car ça va t’apprendre à anticiper les questions fréquentes des voyageurs” ou “Je te confie la mise à jour du planning, car c’est essentiel pour éviter les doubles réservations”. Quand l’alternant comprend l’intérêt de ce qu’il fait, il s’investit davantage et progresse plus vite.
Un alternant motivé, c’est un alternant reconnu. Pourtant, beaucoup d’entreprises se concentrent uniquement sur les projets à réaliser et oublient de remercier, féliciter ou encourager. Or, la reconnaissance a un impact direct sur l’engagement et la motivation.
Un simple “merci” ou “bien joué” après un check-in réussi ou une tâche bien faite peut transformer l’expérience de ton alternant. Il se sent utile, reconnu et prêt à donner le meilleur de lui-même. À l’inverse, un manque de feedback positif peut créer de la démotivation et un sentiment d’invisibilité, même si le travail est correct.
Il n’y a pas besoin de grands moyens pour montrer ton appréciation. Quelques idées concrètes :
Ces gestes simples renforcent la confiance et la motivation, tout en créant une ambiance positive dans ton équipe.
La fin de l’alternance est souvent sous-estimée. Beaucoup d’entreprises se contentent de dire “au revoir” sans bilan, alors que c’est une étape cruciale. Un départ mal géré peut laisser un souvenir négatif et nuire à la réputation de ta conciergerie auprès des futurs alternants.
Si l’alternant quitte ton entreprise sans feedback ni reconnaissance, il peut partir frustré, avec des questions sans réponse et un sentiment que son travail n’a pas compté. Il risque également de partager une expérience mitigée avec d’autres étudiants ou sur les réseaux, ce qui peut compliquer tes futurs recrutements.
Pour finir sur une note positive, organise un entretien de fin d'alternance : fais un bilan des réussites, des points à améliorer et des compétences acquises. Encourage ton alternant à partager ses impressions sur l’expérience. Tu peux aussi évoquer la possibilité d’un futur emploi, d’un stage complémentaire ou d’une collaboration ponctuelle. Cette démarche valorise son parcours et renforce la réputation de ton entreprise comme un lieu formateur et bienveillant.
Éviter ces 7 erreurs avec ton alternant, c’est la clé pour transformer son passage dans ta conciergerie en une vraie réussite. De la définition claire des missions à un offboarding soigné, chaque étape compte pour motiver ton alternant, lui permettre de progresser et renforcer ton équipe. Souviens-toi : accueillir un alternant n’est pas seulement une aide ponctuelle, c’est un investissement dans l’avenir de ton activité de location saisonnière.
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